SES OEUVRES
Au commencement Juhel dessine des croquis sur lesquels il dispose des formes et des jeux d'ombres. Une façon traditionnelle de travailler en organisant dans sa tête ou sur le papier toute la scène avant même de la peindre. Une méthode projective !
Mais, quand Juhel se saisit du pinceau, sa méthode prend du jeu. Le
geste et le hasard entrent en scène : traces, coulures, éclaboussures,
couleurs se rencontrent sur la toile, un peu à la manière des
peintres américains de l'Action Painting.
Comme une pulsion, un éclair qui surgirait de quelqu'un d'autre. La
spontanéité de la partie médiane rompt l'organisation
stricte, cadrée de l'ensemble. L'horizon sort de son rôle, provoque
le chaos.