Enfant de la « bouine » (« bidouille », « système D »), Sébastien Mittig est un “illuminé”. Vers l'âge de 18 ans, en 1986, il commence à créer des « meubles électriques » et ne s'arrêtera jamais plus ! Ce qui ne l'empêche pas de se passionner aussi pour les langues (anglais, espagnol, portugais) qu'il étudie à l'université. Il s'ouvre ainsi à d'autres cultures, fait des voyages.

Il exercera également les métiers de bibliothécaire et de libraire. Mais c'est surtout un funambule de l'électricité, qui joue avec le fil et l'ampoule, les ampères et les volts, dompte le + et le -, se prend des châtaignes et trouve ça “plutôt génial”.

C'est à partir de 2001 qu'il devient lampiste à plein temps. Il expose successivement à Caen, à Banneville sur Ajon, à Nantes, puis à Paris, dans le Marais, à l'espace des Blancs Manteaux.

On n'en saura pas plus sur Sébastien Mittig, mais ses œuvres en disent plus sur lui que n'importe qui.